Ceux-là sont disponibles à la boutique librairie Maelström, piétonnier de la Place Jourdan à 1040 Bruxelles (Eterbeek)
et parmi eux "Abonné.e.s Absent.e.s" avec des peintures de Ronan Barrot et un 4e de couverture de Samantha Barendson.
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Ceux-là sont disponibles à la boutique librairie Maelström, piétonnier de la Place Jourdan à 1040 Bruxelles (Eterbeek)
et parmi eux "Abonné.e.s Absent.e.s" avec des peintures de Ronan Barrot et un 4e de couverture de Samantha Barendson.
Ce vendredi 22 septembre, je serai dans l'après-midi au Poétik Bazar aux Halles de Schaerbeek.
Si l'occasion se présente, je dédicacerai sur leur stand les ouvrages "Abonné-e-s Absent-e-s" et "Entre deux nuages" parus au Chat Polaire et chez Bleu d'encre.
Pour les amateurs, les étourdis, les retardataires, je prendrai aussi plaisir à dédicacer "Opuscules poétiques" et "Houppées", parus chez Gros Textes et au Petit Flou.
A vendredi.
Jean-Louis Massot
Bonjour,
Cette nouvelle note de lecture à propos de Entre deux nuages. Elle est signée Denis Billamboz. Vous pouvez la lire sur le blog Mes impressions de lecture ou bien plus bas..
Si vous faites un petit tour sur Facebook, vous pourrez voir en cliquant sur ce lien https://www.facebook.com/jeanlouis.massot/videos/1259907024889593 une petite vidéo réalisée par Olivia HB sur quelques poèmes et illustrations de ce recueil.
Entre deux nuages. Jean-Louis Massot. Linogravures Olivia HB. Éditions Bleu d’encre. 2023. 80 pages. 16 €
Jean-Louis Massot aime les nuages, pas seulement ceux qui font la pluie et le beau temps, tous ceux qui se présentent sous une forme et une couleur vaporeuses, indéfinies. Toutes ces masses, de volume très variable, formées de fines gouttelettes de vapeur d’eau auxquelles on peut trouver une ressemblance à divers objets ou animaux. De quoi nourrir de nombreux poèmes et moult rêveries. Il s’est déjà livré à cet exercice dans un précédent recueil : « Nuages de saison » chez le même éditeur.
Dans ce nouvel opus, il a conjugué son talent littéraire avec celui de la photographe Olivia HB (devenue linographiste pour la circonstance) pour mettre des mots et des images sur les nuages qu’il voit passer dans son ciel ou au-dessus de sa marmite. Est-ce le poète qui a déposé ses mots au regard des linographies de la photographe ou est-ce celle-ci qui a illustré les poèmes de l’auteur. Nul ne le saura jamais mais peu importe, l’essentiel est de faire parler ces nuages, de leur donner une vie, une expression ou de leur confier ses rêves, ses impression, ses sentiments, ses envies et ses fantasmes.
Il y a déjà un certain temps que l’on a compris que Jean-Louis a un peu la tête dans les nuages et qu’il s’y complaît car il y trouve des sensations, des émotions et surtout des mots qu’il aime tellement, des mots qu’il ne trouverait nulle part ailleurs : altocumulus, zinzinuler, agace, jacasse, castellanus, stratocumulus, orographique, cirrostratus, stratiformis, nimbostratus, cirrocumulus, et bien d’autres encore… Une véritable ivresse de mots qui se nichent, légers comme des libellules, au creux des imposantes illustrations d’Olivia qui, par contraste, leur donnent encore plus de légèreté et d’évanescence.
Pour souligner tout le talent de l’auteur et mettre en évidence l’étendue de son champ d’inspiration, J’ai choisi quelques-uns de ces courts poèmes :
- Il y a ceux qui qui évoquent, comme des petites nouvelles, des nuages tout petits comme une légère fumée au-dessus d’un tasse de café :
« Le café sera depuis longtemps froid /dans la tasse quand j’aurai réussi / à / écrire ce poème qui tiendra le / temps d’un décours, peut-être / moins / ou bien plus, alors mieux / vaut le boire / tant qu’il fume encore. »
- Il a aussi ceux très courts, en alternance avec les autres, qui sont de véritables épures poétiques :
« Nuages orographiques / De ses / Deux mains / Le vent / Vous pousse / Là-haut ».
- Enfin, il y a aussi ceux qui ressemblent à une véritable resserre de mots rares, de mots longuement recherchés jusque dans les nuages peut-être :
« Il aimerait bien ce poème, à / l’oreille venir vous chapechuter / quelques / cabalettes et de quelques blessures /de la vie vous solacier / pour / voir à nouveau sur votre visage /un sourire s’esquisser / qui / effacerait les peines et / à la prochaine néoménie / vous en chérir. »
Elle est bien belle notre langue, elle évolue toujours mais il est bien dommage d’oublier ces si beaux mots que Jean-Louis a retrouvé en fouillant la tête dans les nuages.
© Denis Billamboz in Mes impressions de lecture, août 2023
Celle-ci signée Philippe Leuckx pour la revue marseillaise Phoénix :
Les nuages sont ici peut-être comme prétextes à la conception de poèmes - puisque le mot revient très souvent : "ce poème n'a pas montré plus de sourires", "ce poème qui va changer le monde", "il aimerait bien, ce poème, à l'oreille" etc.
Et le poème lui-même prétexte puisque, contrairement à ce que le poète écrit, nous les avons là sous les yeux les poèmes qui ont tant de mal à venir.
Le poète consigne ainsi "entre deux nuages", entre deux accouchements difficiles de textes, son épluchage d'oignons, "cette botte de poireaux "; le poète est jardinier à ses heures.
Il affectionne les mots rares (grisolle, lenticulaire, astéries, tieulet, cancelle, décours) ; le poète aime les dictionnaires.
Mutin, le poète est cocasse et son humour envoie ni une ni deux la poésie se faire voir et c'est l'épilogue de ce petit recueil, léger et inventif, apte sans doute à saisir l'air mélancolique des petites occupations vaines, comme regarder le ciel en quête du nom des nuages.
© Philippe Leuckx, août pour la revue phocéenne PHOENIX
N’est-ce pas un bon jour que ce mercredi nuageux et pluvieux pour partager avec vous cette note de lecture rédigée par Jean-Jauniaux à propos de « Entre deux nuages ».
Des instants qui flottent Jean-Louis MASSOT, Entre deux nuages, linogravures d’Olivia HB, Bleu d’encre, 2023, 80 p., 16 €. ISBN : 978-2-930725-60-4
Il est des livres dont on ne dissocie pas, une fois la lecture achevée, la poésie des mots et celle des illustrations. Il faut pour cela qu’elles se répondent, s’enlacent, se nourrissent mutuellement de ce qu’elles possèdent en propre pour se fondre dans un même mouvement de l’émotion, du rythme, de la musique. Entre deux nuages en alternant les textes de Jean-Louis Massot et les linogravures d’Olivia HB, relève avec éclat le défi de ces noces du mot et de l’image. Ce n’est pas la première fois que le poète et l’illustratrice se rencontrent sous l’enseigne de Bleu d’encre. Il y a quelques années, Olivia HB ornait (de photographies cette fois) les Nuages de saison composés par le poète en 2017.
Le recueil s’ouvre avec une « note » extraite de Pauvre H. de Jean-Pierre Georges. Le ton est donné, à la fois au lecteur, au poète et à l’illustratrice :
Quel bazar dans le ciel aujourd’hui, et pas deux nuages de la même couleur
Les textes de Massot alternent l’évocation du « poème » qui devient le protagoniste de son auteur, et les nuages qu’il observe en se laissant porter par les images qu’ils lui inspirent. Quant au poème, il l’évoque depuis sa naissance (Le poème n’avait déjà rien / à déclarer quand il a posé / ses / premiers pas sur le monde) jusqu’à son départ : c’est lui qui, à la dernière page, N’a pas voulu rester à la / maison la poésie / a / pris ses cliques et ses /claques, s’en est allée…)
Dans l’intervalle, entre ces deux pages, entre ces nuages, le poète s’interroge, cherche l’inspiration, déplore la misère de mots, s’attriste (ce poème n’a pas / montré plus de sourires / que tous les autres), tente de déchiffrer les Pyrocumulus (Se décharpent /Ces Pyrocumulus / avant d’être / séparés par / Les mains / du vent) tandis que le poème « pas plus haut que trois / pommes est heureux… ».
Les illustrations accompagnent la lecture de leurs compositions bichromes (noir et rouge), insérant dans le cadre les flocons ouatés de rouge des nuages s’échappant d’une tasse de café, une tache d’encre vue à travers les verres de lunettes du poète, le nuage vu à travers la fenêtre du petit déjeuner ou incarnant les volutes de musique échappées du gramophone…
Au fil des pages, le poète cherche, devine, déplore, rêve, espère… Et de cette quête, dont il sourit, il fait un cheminement allègre, léger et varié comme celui, là-haut, des Flocus semés / (…) / D’une main / Si légère. Traquer le poème, c’est aussi entrer en poésie. En voici la double démonstration, par le regard et par la lecture de ces « instants qui flottent » et nous rendent plus humains.
N’est-ce pas là l’énigme de la poésie, qu’elle se dérobe ou qu’elle surgisse ?
© Jean Jauniaux in Le Carnet et les instants, 2 août 2023. https://le-carnet-et-les-instants.net/2023/08/02/massot-entre-deux-nuages/
En vente en librairie. France : commande à la librairie Wallonie-Bruxelles à Paris www.librairiewb.com librairie.wb@orange.fr
Belgique : commande via mail : claude.donnay58@gmail.com
À mon tour de vous informer de ceci :
“Entre deux nuages” qui paraîtra en juin aux éditions Bleu d’encre https://editeurssinguliers.be/editeur/bleu-dencre/ , accompagné de linogravures réalisées par Olivia HB, est-ce la suite de « Nuages de saison » paru en 2017 chez le même éditeur? À vous de voir, si vous aimez ou n’aimez pas le mot nuage, ou le mot poésie et même un peu le mot amour. Le recueil sera disponible chez l’éditeur, en librairie ou chez moi ou bien lors de la dédicace prévue le dimanche 11 juin à 15h00 au marché de la poésie de St-Sulpice, stand 209/516 des éditeurs singuliers.
Une séance de dédicaces est aussi programmée le samedi 10 juin, à 13h00, et le dimanche 11 juin à 14h00, stand 604/606 des éditions Le Chat Polaire https://www.lechatpolaire.com pour « Abonné-e-s Absent-e-s » paru en 2021, toujours illustré de 5 peintures de Ronan Barrot et d’un 4e de couverture de Samentha Samantha Barandson Barendson.
Entre les deux, il y aura du temps libre pour se voir ou se revoir, partager quelques bons moments autour d’un verre, d’un livre, sous un peu d’ombre ou de soleil, ou sous quelques gouttes de pluie.
A bientôt...
À mon tour de vous annoncer qu’après 25 ans de participation à La foire du livre de Bruxelles (Heysel, Rogier, Mont des Arts, Tour & Taxis) à la barre des Carnets du Dessert de Lune, ce sera ma première participation en tant qu’auteur pour une séance de dédicaces le samedi 1er avril sur le stand 243 des Éditeurs Singuliers. (it’s not à fish)
De 15h00 à 16h00
- Pour «Abonné.e.s Absent.e.s» avec les peintures de Ronan Barrot aux éditions Le Chat Polaire
- Pour «Nuages de saison» qu’accompagnent les superbes montages photographiques d’Olivia HB, aux éditions Bleu d’encre
Durant cette séance, j’aurai aussi l’occasion de vous proposer deux récentes parutions «Opuscules poétiques» aux éditions Gros Textes, avec des créations de Gérard Sendrey et «Houppées» aux éditions Le Petit Flou (collection Un coup de pied à La Lune)
Ainsi que deux titres que vous trouverez sur le stand des éditeurs singuliers «Sans envie de rien» et «L’A.À.F.L.A, L’Appareil À Fabriquer Les Aphorismes», illustrés par Gérard Sendrey et publiés il y a quelque temps aux Cactus Inébranlable Éditions
D’un côté ou de l’autre de la table, avant, pendant ou après, rencontrons-nous et pourquoi pas également le 29 mars lors de l’inauguration https://flb.be. Entrée gratuite